Ni venu, ni allé

Ni venu, ni allé, réflexion de Thich Nhat Hanh dans ce beau poème en anglais, traduit spontanément en français dans ces circonstances particulières, en hommage et profond respect pour l’enseignant et pour son combat pacifique entamé durant la guerre du Vietnam. Quelques minutes après ma publication, j’ai vu le texte en français, qui me semble être l’original, et qui a été publié par Sylvie Peltier. Merci Sylvie. J’ai donc corrigé ma traduction comme suit :
Ce corps n’est pas moi.
Je suis la vie sans frontières.
Je ne suis jamais né
Et ne suis jamais mort.
Là-bas, le vaste océan et le ciel aux nombreuses galaxies,
Se manifestent tous à partir de la base de la conscience.
Depuis des temps sans commencement. j’ai toujours été libre.
La naissance et la mort ne sont que portes par où entrer et sortir,
Seuils sacrés à franchir au long de notre voyage.
La naissance et la mort sont un jeu de cache-cache.
Alors souris-moi,
Prends ma main,
Et fais un signe d’adieu,
Demain nous nous retrouverons, ou même avant.
Nous nous retrouverons toujours à la vraie source.
Nous nous retrouverons toujours
Sur les innombrables chemins de la vie.
(Extrait de « Il n’y a ni mort ni peur », de Thich Nhat Hanh)
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